Les innovations au service d'une hôtellerie plus durable

Ces dernières années de plus en plus d'innovations au service de l'hôtellerie sont apparues. Elles permettent de se démarquer et de proposer des services toujours plus performants. Mais quoi de mieux quand ces solutions permettent de rendre votre hôtel plus durable et respectueux de l'environnement, et ce, tout en réduisant vos coûts ?
Voici un panorama des solutions qui nous semblent prometteuses.

Réduire sa consommation d'énergie grâce à des systèmes de plus en plus innovants

Dans le secteur du chauffage, de nombreux systèmes de récupération de chaleur existent.
Parmi les plus innovants, nous avons identifié :

- L'utilisation de la chaleur des égouts (notamment dans les grandes agglomérations)

-La récupération de chaleur des serveurs informatiques

-Des radiateurs numériques qui permettent de se chauffer gratuitement grâce à la chaleur dégagée par des calculs informatiques

Pour le secteur du solaire, la climatisation solaire réversible sans impact CO2 commercialisée par Hélioclim est l'une des dernières innovations les plus prometteuses car elle permet non seulement de se chauffer mais aussi de se climatiser.

Au niveau de l'éclairage, même si l'ampoule LED est une innovation qu'on ne présente plus, celle-ci évolue ! Savez-vous que l'ampoule LED est désormais dimmable, c'est-à-dire qu'elle est compatible avec un variateur ce qui vous permettra d'ajuster la luminosité selon les différents moments de la journée ?

Des technologies digitales au service d'une meilleure gestion de l'eau

La gestion de l'eau est une problématique bien connue des hôteliers et l'optimisation de cette ressource peut passer par des actions simples telles que l'installation de réducteurs de débit, de chasse d'eau double volume ou le remplacement des baignoires par des douches. Pour aller encore plus loin, l'entreprise INMAN propose la douche INSENS qui possède un mitigeur d'eau électronique fournissant de l'eau chaude dès la première goutte évitant ainsi les pertes d'eau. Elle est également équipée de capteurs de présence et se coupe dès que le client s'écarte afin de se savonner.

Des fontaines à eau et des pailles biodégradables pour réduire ses déchets plastiques

La réduction des déchets plastiques en hôtellerie est un véritable challenge car que ce soit au niveau des produits d'accueil, des pailles, des gobelets ou des bouteilles d'eau, le plastique est malheureusement encore trop présent.
Ainsi, les entreprises Aquachiara et Castalie proposent des fontaines à eau micro-filtrée, permettant d'éviter l'utilisation des bouteilles d'eau en plastique.

Pour les produits d'accueil, des solutions existent également : l'utilisation de fibres naturelles telles que le bambou permet permet de proposer aujourd'hui des produits à usage unique 100% biodégradables et compostables tels que les pantoufles de Biofootwear.

Pour les pailles, il est également possible de trouver des alternatives grâce à des pailles biodégradables, des pailles 100% naturelles (Comatec), et même des pailles comestibles à base d'algues (Loliware).

Changer le coton par le bambou !

La gestion du linge représente environ 30% des impacts environnementaux d'un hôtel. Pour réduire vos impacts, optez pour des alternatives au coton telles que le bambou ou le lin qui permettent de réduire l'impact CO2, mais également l'utilisation d'eau et de ressources non renouvelables utilisés dans leurs processus de fabrication.

En optant pour des équipements innovants vous pourrez ainsi agir sur vos différents impacts que ce soit sur l'optimisation de l'énergie, de l'eau ou la réduction de vos déchets !
N'oubliez pas également qu'en informant et formant vos clients et vos collaborateurs aux éco-gestes, vous pourrez également diminuer facilement l'impact sur la planète de votre hébergement touristique.


Betterfly lance un programme sur la réduction du gaspillage aux Seychelles.

Le 4 Juillet 2018, la Fondation du Tourisme Durable aux Seychelles (SSTF = Seychelles Sustainable Tourism Foundation) a organisé un événement portant sur la réduction et la gestion des déchets alimentaires dans le secteur touristique en partenariat avec Betterfly Tourism, l’Association du Tourisme et de l’Hôtellerie des Seychelles (SHTA) , ainsi que Eden Bleu Hotel.

  • Au niveau mondial, le gaspillage alimentaire contribue à hauteur de 6.7% des émissions de gaz à effet de serre.
  • Si le gaspillage alimentaire était un pays, ce serait le troisième plus gros émetteur, derrière la Chine et les Etats-Unis.
  • D’après l’Institut des Ressources planétaires, les principales émissions de carbone liées au gaspillage alimentaire proviennent du transport des aliments (encore plus pour les territoires insulaires où la plupart de la nourriture est importée) mais aussi des sites d’enfouissements des déchets alimentaires.
  • Le gaspillage alimentaire a ainsi été ajouté aux Objectifs du Développement Durable, dans le cadre de l’objectif 12 : Consommation et la Production durable.

En se basant sur des entretiens avec des hôteliers et sur la première « Étude de base sur la production de déchets alimentaires dans les hôtels et les mécanismes de réduction des déchets alimentaires » menée par UniSey et Rossetta Alcindor, chargée de projet à SSTF, la SSTF a a réalisé une étude sur l’ampleur du gaspillage alimentaire aux Seychelles. La moitié des décharges est constituée de déchets verts et de déchets de cuisine. D’après les premiers résultats, un hôtel aux Seychelles produit en moyenne 846g de déchets alimentaires par client et par jour. Malgré le compostage et des partenariats avec des fermiers locaux, la grande majorité des déchets alimentaires est jetée à la poubelle. Avec l’arrivée de 350 000 touristes par an, c’est un impact conséquent sur l'environnement, sur le climat et c’est également une perte financière conséquente pour les hôtels et les restaurants.

Un nouveau programme sur la réduction des déchets alimentaire , proposé par Betterfly Tourism et SSTF, conçu pour les hôtels et restaurants des Seychelles, a donc été officiellement lancé au sein de l’hôtel Eden Bleu.

Les établissements touristiques peuvent s’inscrire à ce programme d’un an qui inclut 2 jours de formation du personnel sur la mesure et l’analyse des déchets alimentaires avec le logiciel EDGAR® et l’élaboration d’un plan d’action.. Après la formation, l’établissement peut réduire jusqu’à 20% ses déchets alimentaires et économiser près de 2€ par plat. Le programme comprend également des sessions de suivi et d’échanges collaboratifs entre les hôtels et SSTF dans l’objectif de favoriser les partenariats avec les agriculteurs locaux et le compostage à plus grande échelle.

Une série de formations pilotes a été organisée à l’hôtel l’Archipel et Constance Lemuria sur Praslin, ainsi que l’hôtel Eden Bleu. Les trois hôtels ont souligné les impacts positifs apportés par la formation.

Plus de 80 personnes des secteurs publics, privés et des ONG ont assisté à l’événement sur Eden Island. L’évènement a été extrêmement bien perçu par les professionnels et a suscité de nombreuses marques d’intérêt pour rejoindre ce programme de réductions des déchets alimentaires.

Les hôtels et restaurants intéressés par le programme peuvent contacter la SSTF à l’adresse office.sstf@gmail.com

A propos de la Fondation Tourisme Durable aux Seychelles (SSTF Seychelles Sustainable Tourism Foundation)

La Fondation Tourisme Durable aux Seychelles (SSTF) est une ONG Seychelloise qui sert de plateforme de liaison pour les acteurs du tourisme aux Seychelles, facilitant les partenariats et les initiatives communes pour le tourisme durable. Notre vision est de faire des Seychelles un exemple international des meilleures pratiques en matière de tourisme durable par une approche collaborative intégrée entre secteurs public, privé, académique et ONG. Dans le cadre de cette vision, notre plan d’action est basé sur les critères du Conseil Mondial du Tourisme Durable (GSTC = Global Sustainable Tourism Council), qui vise à ce que les Seychelles soient certifiées dans les 5 ans à venir comme destination touristique durable par l'un des organismes reconnus par le GSTC.


Betterfly part à la conquête du monde

Betterfly Tourism s'envole et part à la conquête du monde !

Quelle joie de vous annoncer cette nouvelle étape franchie par Betterfly, peut être la plus importante de notre existence : la signature de notre première levée de fonds. Occasion de fête bien entendu mais également moment privilégié pour faire le point sur nos 7 premières années d’existence et nous projeter sur nos 7 prochaines années.

En 7 ans, Betterfly a accompli énormément :

- Création de l’étiquette environnementale pour les hôtels ;

- Développement de 3 logiciels désormais référents pour le secteur : WINGGY, EDGAR, Passeport Vert ;

- Partenariats avec les plus grands institutionnels : Nations-Unies, OMT, plusieurs Ministères, ADEME ;

- Plus de 450 hôtels, restaurants, spas et territoires outillés, en France, au Maroc et aux Seychelles

…mais si peu à la fois tellement il nous reste à faire pour transformer le secteur touristique français et mondial.

Dans 7 ans, qui sait ce que nous aurons accompli : présence dans 20, 30, 40 pays ? Des dizaines de milliers d’hôtels, resorts, restaurants et territoires utilisateurs de nos outils ? Une réduction drastique des impacts et des coûts de fonctionnement chez nos clients ? Des changements au quotidien pour la majorité des voyageurs chez nos clients qui pourront choisir leur hôtel, restaurant en fonction de leur impact ? Une équipe de plus de 50 personnes ? ...

Car notre ambition est forte : devenir le leader international des solutions logicielles de tourisme durable. Et nous sommes en train d’y arriver car j’ai la chance de travailler au quotidien avec une équipe de rêve : une équipe engagée, généreuse et compétente – que demander de plus ?

Enfin, le dernier mot sera pour remercier tous les acteurs sans qui Betterfly Tourism n’en serait pas là aujourd’hui :

- Héloïse, Marianne, Marie, Thierry, Dorian, Flavie, Ivan, Carole, Cécile, Anne, Emmanuel qui partagent mon quotidien chez Betterfly

- Nos partenaires : l’ADEME (et ses directions régionales), ONU Environnement, l’OMT, l’UMIH, le GNI, FairBooking, le CDT de l’Aube, le Ministère de la Transition Ecologique, des Affaires Etrangères, le Ministère du Tourisme du Maroc et Seychelles Sustainable Tourism Foundation,

- Nos clients que je ne pourrai tous citer tellement ils sont nombreux à nous faire confiance

- Et surtout FINPACT, ATLANPOLE, INCO et Walter Bouvais qui nous ont accompagnés au jour le jour depuis plus d’un an pour réussir cette levée de fonds dans les meilleures conditions

A très bientôt,

Hubert VENDEVILLE, CEO


Betterfly Tourism lève 400 000€ pour accélérer son développement !

Nantes, le 12 juillet 2018éditeur de logiciels spécialisé dans le tourisme durable, Betterfly Tourism, accompagné par la société de conseil FINPACT, vient d'annoncer sa première levée de fonds de 400 000€ auprès d'Aviva Impact Investing France. Ce fond d'investissement, crée par INCO pour l'assureur Aviva France est dédié aux entreprises innovantes et à fort impact social et environnemental. Une nouvelle étape pour cette entreprise nantaise qui va lui permettre d’accélérer son développement commercial en France mais également sa croissance à l’international.

FAIRE PASSER à L’ACTE LES professionnels DU TOURISME

Fondée en 2011 à Nantes et dirigée par Hubert Vendeville, son CEO, Betterfly Tourism puise les origines de son nom dans la théorie de l’effet papillon pour souligner l’importance des actions locales pour un effet global. L’entreprise nantaise a un objectif : mettre en mouvement la transition du secteur tourisme vers un avenir plus prospère, en proposant à ses clients des solutions online alliant intelligemment optimisation des coûts d’exploitation et des impacts.

Pari réussi pour cette entreprise en pleine croissance qui compte désormais plus de 10 salariés ! Betterfly Tourism accompagne aujourd’hui plus de 450 hébergements touristiques, restaurants et territoires avec ses 3 logiciels :

  • WINGGY® : logiciel dédié à la réduction des impacts environnementaux et à l’optimisation des coûts d’exploitation des hôtels. C'est aujourd'hui le seul logiciel qui permet de délivrer l'étiquette environnementale pour les hôtels et les restaurants.
  • EDGAR® : logiciel pour les restaurateurs qui permet de mesurer et suivre l'évolution des déchets alimentaires en kg et en € dans un objectif de réduction des coûts et du gaspillage alimentaire.
  • Passeport Vert: Plate-forme en ligne d’accompagnement des collectivités territoriales souhaitant s’intégrer dans le dispositif Passeport Vert, dispositif international porté par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement

DE Réelles économies POUR LES UTILISATEURS

Que ce soit pour le logiciel WINGGY® ou le logiciel EDGAR®, Betterfly a développé ses outils après plusieurs années d’expérimentation terrain en collaboration avec les fédérations d’hôtellerie et restauration, l’ADEME, le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire, l’Organisation des Nations Unies et l’Organisation Mondiale du Tourisme. L’approche économique associée à l’approche environnementale est particulièrement convaincante pour les professionnels.

Ainsi, le logiciel WINGGY® permet d’économiser jusqu’à 2 euros par nuitée tout en réduisant les impacts de 20%. Grâce au logiciel, l’hébergement peut mesurer ses impacts, simuler ses actions d’amélioration et prioriser les pratiques les plus simples et les plus économiques à mettre en place. L’étiquette environnementale, éditée par le logiciel WINGGY® permet de communiquer tout en transparence auprès du consommateur final sur l’impact de sa nuitée à l’hôtel.

Les logiciels de Betterfly Tourism ont séduit aussi bien des établissements indépendants que des groupes comme certains établissements du groupe Barrière, Marriott, l’enseigne OKKO et plusieurs hôtels du parc touristique Disney.

LE TOURISME DURABLE, UN ENJEU MONDIAL

A l’heure où l’impact du tourisme est responsable de 8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, les professionnels du tourisme savent qu’il est désormais plus que nécessaire d’agir durablement dans la maitrise de la croissance de l’impact carbone. De plus, il existe une véritable demande de la part du consommateur qui souhaite voyager en limitant son impact sur l’environnement.

C’est dans ce contexte que Betterfly Tourism mobilise 400 000€ pour accélérer la commercialisation de ses outils.

UN Déploiement en France et à l’international

Les fonds levés par Betterfly Tourism vont permettre à l’entreprise de structurer son équipe commerciale afin d’augmenter les ventes et de continuer à investir dans la R&D pour développer de nouvelles applications pour les logiciels.

Une dizaine de personnes devraient ainsi être recrutées d’ici fin 2018 : des commerciaux et des développeurs en charge de l’évolution des outils.

Déjà présent aux Seychelles et au Maroc, Betterfly Tourism va continuer également son déploiement à l’international sur 4 nouveaux pays d’ici la fin de l’année 2019.

« Betterfly Tourism a su se développer pendant 6 ans sur ses fonds propres tout en obtenant des résultats déjà impressionnants : développement de 3 logiciels métiers références pour le secteur, déploiement en France et à l’international, membre affilié de l’OMT, partenaire incontournable de grands groupes et des fédérations professionnelles, tout en multipliant par 10 les fonds propres initiaux ! Avec l’appui d’Aviva Impact Investing France et le soutien d’INCO, nous aurons les moyens de déployer notre ambition sur un marché mondial en pleine construction, celui des outils logiciels d’optimisation des coûts et des impacts du tourisme. Betterfly Tourism peut très clairement devenir leader de ce marché à condition de poursuivre nos innovations métiers et de massifier nos solutions à un très grand nombre d’utilisateurs » conclut Hubert Vendeville, CEO de Betterfly Tourism.

Contact presse : c.mathis@betterfly-tourism.com


reduction déchets alimentaires

L'UMIH et Betterfly Tourism associés dans la lutte contre le gaspillage alimentaire.

Betterfly Tourism et l’UMIH Formation, organisme de formation de l’UMIH ont mis en place un partenariat, depuis le début de cette année 2018, pour proposer aux restaurants et aux hôtels un programme de formation sur la réduction des déchets, du gaspillage alimentaire et des coûts associés. Cette formation directement réalisée dans les établissements se déroule sur deux jours. Elle permet de quantifier les déchets consommés (en kg et en euro), d’identifier la part gaspillée et de réduire les déchets et les coûts associés grâce à des actions correctrices, simples et concrètes.

Pendant cette formation, le restaurateur et son équipe vont découvrir la réglementation et les enjeux de la réduction des déchets alimentaires, se former à la mesure des déchets avec l'outil EDGAR, analyser les déchets, identifier les coût pour l’établissement et définir un plan d’action pour réduire les déchets et optimiser la marge. Le restaurateur suite à la formation et aux actions mises en place peut réduire de 20% ses déchets alimentaires et économisés  jusqu'à 80 cts par couvert !

Aujourd'hui c’e sont plus de 1,3 milliards de tonnes de déchets alimentaires qui sont jetés ou perdus dans le monde. Dans la restauration traditionnelle, les pertes s'élèvent en moyenne à 230 gr par repas et par convive. Autant de matière achetée par les restaurateurs et non consommée ! A l'heure où le doggy bag est au centre des débats, n'oublions pas que le meilleur des déchets est celui que l'on ne produit pas !

Pour en savoir plus sur la formation : « Réduction des déchets, du gaspillage alimentaire et des coûts associés dans la restauration », contactez-nous vite à contact@betterfly-tourism.com ou rapprochez-vous de votre commercial(e) UMIH Formation de votre région.


Le "zéro déchet" s'invite dans le petit déjeuner des hôtels !

Et si les hôteliers se mettaient aussi au "zéro déchet" ? Découvrez les bonnes pratiques des hôteliers pour limiter le gaspillage alimentaire du petit déjeuner !

Lors de l’accompagnement des hôteliers engagés dans l’affichage environnemental, il a été constaté l’usage fréquent de produits en format individuel (notamment sur le beurre, la confiture,le sucre, les biscuits) et une quantité importante de déchets générés par un gaspillage alimentaire lors du petit déjeuner. Afin d’initier une consommation plus responsable, voici un panorama de bonnes pratiques pouvant être mises en place dans votre hôtel pour lutter contre le gaspillage alimentaire et réduire vos déchets du petit déjeuner.

Quelques chiffres pour commencer…

185gr…c’est le poids moyen des déchets « petit déjeuner »/ par nuitée

75%…c’est le pourcentage moyen de papier et carton dans les déchets « petit déjeuner »

28 tonnes…c’est le poids moyen des émissions de CO2 liées à l’activité petit déjeuner pour un hôtel de 80 chambres soit 14 Aller-Retour Paris New York pour une personne (source : http://eco-calculateur.aviation-civile.gouv.fr/) !

Des actions simples à mettre œuvre pour diminuer l’impact du petit déjeuner

De nombreuses actions simples peuvent être menées par les hébergements touristiques pour diminuer la part de déchets liée au petit déjeuner. Tout d’abord, pour une meilleure efficacité de vos actions : mobilisez vos équipes autour de cette démarche éco-responsable et sensibilisez vos clients ! Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ! Des clients informés aux éco-gestes (« Je ne prends que ce que je consomme ») seront plus à même de diminuer spontanément leur retour assiette !

30 gr c’est le poids moyen d’un emballage individuel de confiture pour seulement 28 gr de contenu. Préférez les grands formats et le vrac pour remplacer les portions individuelles : 1kg de café, grands pots de confitures, céréales en vrac, fromage à la coupe … ! Rapprochez-vous des producteurs locaux. Ils sont de plus en plus nombreux à favoriser le zéro déchet et à vous proposer des conditionnements vrac ou grands formats !

4 000 milliards de tonnes déchets sont produits par an dans le monde ! Stop aux produits à usage unique ! Remplacez vos produits jetables par des produits réutilisables : verres en verre, serviettes et sets de table en tissu.

Privilégiez les produits locaux et de saison. Le petit bonus : vous pourrez les proposer à la vente, cela permettra de valoriser vos fournisseurs et d’avoir un autre levier économique !

Et pourquoi ne pas installer vos propres ruches ? Vous pourrez ainsi produire votre miel, comme c’est le cas aux Trésoms à Annecy et Le Florence à Nice.

Vos fruits sont trop mûrs et ne peuvent être mis en avant sur votre buffet ? Au lieu de les jeter, utilisez-les en concoctant de délicieux smoothies.

Difficile de prévoir la quantité exacte de pain pour satisfaire votre clientèle ! Profitez du restant de pain pour en faire de la chapelure et la réutiliser plus tard en cuisine.

Autre astuce : présentez les produits frais (charcuterie, jus d’orange, fromage…) en petite quantité et prévoyez un réassort régulier pour mieux gérer votre gaspillage en fin de buffet !

Et vous, quelles sont vos bonnes pratiques ?


Les hôteliers engagés dans l'affichage environnemental livrent leur bilan à un an.

Le premier bilan à un an de l’affichage environnemental des hôtels a été présenté le Jeudi 15 mars 2018 lors du Salon Mondial du Tourisme. Cette conférence animée par Hubert VENDEVILLE, Président de Betterfly Tourism a permis de dresser avec les partenaires du projet (ADEME, Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire, CCI France, CDT Aube-en-Champagne, Fairbooking, GNI et UMIH) les premières tendances de ce dispositif lancé en mars 2017. Depuis son lancement, 69 hôtels ont intégré la démarche et 25 nouveaux hôtels devraient rejoindre le projet d’ici la fin du mois de mars. Mickaël COUTURIER, Responsable Administratif et Financier de l’Altéora (site du Futuroscope), Marion LUYTON, Responsable hébergement d’Echologia en Mayenne, et Loic LAREE, Directeur du Disney’s Cheyenne Hôtel étaient présents pour témoigner et partager leurs expériences dans cette démarche.

Des partenaires fortement mobilisés autour de l’affichage environnemental

  1. Jean-Paul VENTERE, Chargé de Mission Produits et Consommation durable au Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire et Fabienne BENECH Animatrice Affichage Environnemental et Eco-conception à l’ADEME, ont ouvert cette conférence en rappelant le contexte réglementaire et les trois objectifs de l’affichage environnemental :
  • ·        Informer le consommateur sur les impacts environnementaux d’un produit lors de l’acte d’achat
  • ·        Comparer les produits entre eux
  • ·        Inciter la chaîne de l’offre à s’améliorer

Parmi les 5 secteurs en test sur ce dispositif (l’hôtellerie, l’habillement, les produits électriques et électroniques, l’ameublement et les produits alimentaires) l’hôtellerie est aujourd’hui le secteur le plus avancé dans la phase de pré-déploiement avec 90 hôtels engagés volontairement. La simplicité de la démarche, le faible coût de mise en œuvre, l’optimisation des coûts de fonctionnement et les gains d’impact ont permis de mobiliser de nombreux établissements. La forte implication de chacun des partenaires contribue également à la réussite de ce pré-déploiement. Ainsi Louise DE TORCY, Chargée de mission Tourisme Durable CCI France a rappelé les forces de l’affichage environnemental : l’accessibilité du dispositif, la lisibilité et simplicité de compréhension du visuel pour le client et la facilité du monitoring pour les établissements.

Karim KHAN, Président de la Commission Développement Durable de l’UMIH et Didier CHENET, Président du GNI ont quant à eux insisté sur l’importance du volontariat pour intégrer cette démarche et assurer la crédibilité de celle-ci. Par ailleurs, dans une logique de chiffre (la destination France devrait recevoir 100 millions de visiteurs en 2020), il est nécessaire de poser les outils de mesure de la durabilité et d’inciter les professionnels, pourquoi pas avec une fiscalité avantageuse, à se lancer dans l’affichage environnemental. Didier LEPRINCE, Président du Comité Départemental du Tourisme (CDT) de l’Aube-en-Champagne, a clôturé les interventions des partenaires au projet en soulignant la qualité de l’outil et de la méthode dans l’évaluation et la démarche d’amélioration continue des hôteliers, et le rôle important qu’ont à jouer les CDT et les ADT (Agence de développement touristique). Le département de l’Aube-en-Champagne grâce à la mobilisation importante de la CDT est aujourd’hui un des départements les plus dynamiques sur l’affichage environnemental.

Les premières tendances des hôtels engagés

Cette conférence à un an a permis de faire le point sur les premières tendances encourageantes des hôtels engagés. La note moyenne des 42 établissements hôteliers évalués à ce jour est de C, avec un impact moyen de 10,44 kg d’émission de CO2, une consommation d’eau en cycle de vie de 635 L, une consommation de ressources non renouvelables de 88 kWh et une part de 26% de produits biologiques. 56% d’hôtels indépendants et 44% d’hôtels de chaînes sont mobilisés dans le dispositif et 3 régions se démarquent avec chacune plus de 8 établissements : Pays de Loire, Ile de France et Grand Est.

De nombreuses actions sont déjà mises en place dans les hôtels engagés telles que le relamping (attention à ne pas oublier les espaces techniques), l’augmentation de la part des produits biologiques et l’incitation à la réutilisation des serviettes. Cependant, des actions d’amélioration peuvent encore être faites, notamment sur les températures de chauffage et climatisation (souvent difficiles à contrôler car intervention des clients) par la sensibilisation des équipes et des clients, sur la gestion du linge en diminuant le grammage du textile et sur la réduction et le tri des déchets (par exemple lors du petit déjeuner en diminuant les portions individuelles ou en retirant les produits d’accueil individuels au profit des éco-pompes).

De l’avis des hôteliers, l’étiquette environnementale est un bon support de communication pour la clientèle à condition de l’utiliser et de la mettre en avant : ainsi des articles parus dans la presse régionale, des publications sur les réseaux sociaux, des mentions sur les fiches descriptives des hôtels sur les OTA (Online Travel Agency) permettent d’avoir un impact positif sur la fidélisation et l’acquisition de clients. Selon la dernière étude menée par Fairbooking (plateforme de réservation hôtelière sans intermédiaire), 40% des voyageurs préfèrent choisir à critères équivalents (prix, confort, secteur géographique) un hôtel engagé sur le tourisme durable ! Cependant, il est encore aujourd’hui difficile d’identifier l’engagement responsable et durable d’un hébergement. C’est pourquoi Fairbooking va proposer en exclusivité sur son site de réservation courant de l’année 2018 un filtre de recherche « green » permettant de mettre en avant les établissements hôteliers engagés. L’objectif à terme est également de toucher les voyageurs d’affaires d’entreprises engagées en leur proposant une liste conséquente d’hébergements étiquetés.

Les témoignages des hôteliers

3 hôteliers sont venus livrer pendant cette conférence leur premier bilan de l’affichage environnemental : l’hôtel Altéora (note B) avec Mickaël COUTURIER, Responsable Administratif et Financier, Echologia (note A) avec Marion LUYTON, Responsable Hébergement et Disney’s hôtel Cheyenne (note A) avec Loïc LAREE, Directeur. Pour les trois établissements la volonté de proposer une offre de service responsable est présente depuis de nombreuses années.

Ainsi, pour les hôtels Disney (1 million de nuitées pour les 5 hôtels), il est primordial de raconter des belles histoires sur le développement durable. Avec 5 établissements hôteliers engagés dans l’affichage environnemental, le groupe Disney a souhaité faire un « arrêt sur image » pour évaluer objectivement les impacts environnementaux et mener un plan d’actions concret. Loïc LAREE, Directeur Disney’s hôtel Cheyenne apprécie la personnalisation de la démarche. En effet, suite à l’audit, un plan d’action personnalisé est proposé par Betterfly Tourism pour optimiser les impacts et les coûts de fonctionnement de chaque hôtel. Ainsi, chacun peut mettre en place une démarche d’amélioration continue pendant les 3 ans du projet. Pour Disney, les actions les plus importantes dans les mois à venir concernent la réfection des bâtiments en cohérence avec une réduction de l’impact environnemental, l’optimisation des processus (former aux éco-gestes, développer la prise de conscience des salariés) et un choix de produits plus responsables (par. ex proposer des shampoings produits localement, remplacer le packaging individuel par des éco-pompes).

Echologia, Parc de loisirs et Hébergements Insolites en Mayenne est le seul établissement du panel à proposer des chambres d’hôtelières mais également des hébergements insolites comme des cabanes perchées ou flottantes. Chez Echologia, intégrer la démarche d’affichage simplifié était l’opportunité de se lancer un nouveau défi. Le développement durable est ancré dans leur ADN et la note A obtenue est une juste récompense à l’engagement et aux nombreuses actions menées par le parc depuis son ouverture. Pour Echologia, l’étiquette environnementale permet de créer la discussion avec son public, d’attirer de nouveaux clients et également d’ouvrir les pistes de réflexion sur les améliorations futures (par ex. sur le buffet petit-déjeuner)

L’Altéora est également un établissement responsable et engagé depuis de nombreuses années. Tous les collaborateurs sont impliqués dans cet établissement de 294 chambres, certifié Afaq 26 000 sur la responsabilité sociétale, où la baisse des impacts environnementaux est un véritable enjeu d’équipe. Mickaël COUTUTIER, Responsable Administratif et Financier s’est fixé d’atteindre la note A en 2018 grâce à des actions telles que le remplacement de tous les pommeaux de douche (économies de 30 % d’eau à confort équivalent), des bornes de recharge des véhicules électriques et la réduction du gaspillage alimentaire. L’hôtel a déjà réussi à diminuer de 70% son tonnage de déchets en passant en 5 ans de 75 tonnes à 25 tonnes. Comme dans la fable du colibri, chacun doit faire sa part, et Altéora ne déroge pas à ce bel adage.

Le futur du déploiement de l’affichage environnemental

Le recrutement des participants au pré-déploiement de l’affichage environnemental touche bientôt à sa fin. Il ne reste que cinq places à pourvoir d’ici le mois de Juin 2018 pour bénéficier d’un co-financement de 50% de l’ADEME. D’ici 2020, les 100 hôtels du projet auront mis en œuvre les actions d’amélioration identifiées lors du diagnostic et bénéficié de la mise à jour de leur étiquette. L’objectif du pré-déploiement est de valider la méthode en vue de déployer massivement la démarche auprès de l’ensemble du parc hôtelier français. La réussite de l’affichage environnemental passera, comme l’ont précisé chacun des partenaires présents, par la mobilisation commune des acteurs locaux et institutionnels (CCI, les fédérations, CDT et CRT) et des hôteliers (indépendants et grands groupes), de la sensibilisation des clients et de l’opinion publique et à terme de l’implication des acteurs du tourisme tels que les OTA.

Pour en savoir plus sur l'affichage environnemental, contactez nous ! contact@betterfly-tourism.com / +33 (0)2 40 74 69 24


Les hôteliers témoignent sur leur engagement dans l'affichage.

En mars 2017 a été lancé le projet de pré-déploiement de l’affichage environnemental. En 6 mois, pas moins de 50 hôtels se sont engagés et 30 ont reçu leur étiquette environnementale. Mais que pensent-ils de leur étiquette environnementale et du projet ?

Solveig HERTH, General Manager de l’hôtel Renaissance Paris Arc de Triomphe, Groupe Marriott, 118 chambres

Quelles attentes aviez-vous en participant au projet de pré-déploiement de l’Affichage environnemental ?

« Notre objectif principal est de progresser sur notre performance environnementale dans la durée. A partir de l’état des lieux fourni par Betterfly Tourism, nous priorisons les actions à mettre en œuvre et nous pouvons ensuite communiquer année après année les progrès sur l’étiquette et communiquer ainsi auprès de nos clients, pour les impliquer. Par ailleurs, nous sommes plusieurs hôtels du Groupe Marriott à nous être engagés dans le dispositif. Nous souhaitons ainsi partager les pratiques des hôtels les plus performants et animer notre groupe de travail sur le développement durable grâce à l’affichage. »

De manière concrète, comment s’est déroulé le projet pour vos équipes ?

« Très simplement ! Les données demandées étaient faciles à récupérer (fréquentation, factures d’eau, d’énergie, de linge) et la consultante fut très autonome lors de sa visite. Quelques heures au total seulement pour obtenir l’étiquette et le diagnostic. »

Vous souhaitez impliquer les clients grâce à l’étiquette environnementale, comment ?

« Je pense que le format d’étiquette A,B,C… est un format de plus en plus parlant et compréhensible pour les consommateurs. Nous pouvons y communiquer nos progrès année après année, sans pour autant être classé en A. Les labels existants nous laissent d’après moi moins la possibilité de présenter des progrès
annuels et compte tenu du nombre élevé de labels, je ne sais pas si le client arrive à s’y retrouver. Autrement, de manière très concrète, nous allons communiquer sur notre système de TV interne à l’hôtel en mettant en avant l’étiquette et les actions mises en œuvre. Nous ne souhaitons pas culpabiliser nos clients. »

Pierrick WATTECAMPPierrick WATTECAMPS, propriétaire de l’hôtel restaurant Fleur de Sel à Noirmoutier (85), 35 chambres

Pourquoi et comment vous êtes-vous engagé dans l’affichage environnemental ?

« Nous nous sommes engagés grâce à la CCI Vendée qui est venue nous présenter le dispositif à l’hôtel. L’affichage environnemental nous est apparu comme un réel outil de communication pour impliquer nos clients dans la démarche, et comme une aide à choisir les actions à mettre en place rapidement. »

Quels ont été les principaux enseignements délivrés à travers l’étiquette ?

« La vraie révélation a été sur les chiffres. 241 litres d’eau consommés dans l’hôtel par nuitée. Le double sur l’ensemble du cycle de vie. Sans compter l’énergie que nous dépensions alors même que nous sommes fermés une partie de l’année. Cela nous aide à prioriser nos futures actions mais surtout, je l’espère, nous aidera à impliquer les clients dans la démarche. »

Ainsi, quelles actions envisagez-vous de mettre en place ?

« Nous souhaitons discuter en équipe des actions à mettre en place, en nous appuyant sur ce que nous avons déjà fait : relamping de leds, la gestion du chauffage si la chambre n’est pas occupée, et en allant plus loin sur certains thèmes, comme pour le petit-déjeuner pour y proposer des produits plus biologiques par exemple, comme nous l’avons fait pour la carte des vins du restaurant (tous ont le label Terra Vitis).... C’est un vrai projet sur le long terme pour atteindre la note de B rapidement et si possible, après la rénovation envisagée à plus long terme, la note de A . »

Et concernant l’implication des clients ?

« Rien ne sera possible en effet sans impliquer nos clients. Il faudra le faire de manière subtile et de diverses manières. Bien sûr en communiquant l’étiquette, mais surtout en expliquant les chiffres dessus. Il ne faudra pas les culpabiliser mais faire en sorte qu’ils jouent le jeu du tri, de la gestion du linge, mettre en avant l’offre de petit-déjeuner plus saine,… Les réseaux sociaux devraient nous aider en nous laissant la possibilité de raconter notre histoire en la matière. »

Enfin certains hôtels participants envisagent de poursuivre leur engagement vers l’Ecolabel Européen. Claire et Franck Gervasoni, Hôtel de France à la Tour du Pin (22 chambres) précisent :

« Intégrer l'affichage environnemental nous a permis de valider certaines bonnes pratiques déjà demandées par le nouveau classement hôtelier et mises en place dans notre établissement depuis quelques années. L'Ecolabel Européen nous paraissant alors très contraignant et inaccessible à notre structure. A notre grande surprise, suite à l'audit réalisé par Betterfly Tourism, le delta entre l'étiquette environnementale et l'Ecolabel Européen ne nous semblait pas si insurmontable. Nous pourrions envisager à l'avenir d'essayer d'évoluer vers ce dernier. »

Alors, si vous avez été convaincu, n’hésitez pas et rejoignez le programme sur l’affichage environnemental !


Betterfly Tourism s'engage dans la lutte contre le gaspillage alimentaire.

En ce 16 octobre, journée consacrée à la lutte contre le gaspillage alimentaire, Betterfly Tourism est fier d’annoncer son engagement en tant que partenaire du Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire (2017-2020) aux côtés du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.

C’est aussi l’occasion de vous en dire plus sur nos travaux et ceux de nos partenaires autour du sujet.

Tout a commencé à l’occasion d’un appel à projet de l’ADEME et de la DRAAF sur la réduction du gaspillage alimentaire en Bretagne fin 2014 : Betterfly Tourism et Ma Planète Alimentaire se sont rapprochées pour accompagner les restaurants sur ce thème. Le projet « Moins de Gaspi au Resto » est alors né.

2 ans plus tard, une réelle dynamique s’est mise en place avec à la clé des éléments très concrets :

  • Développement d’Edgar, outil en ligne de mesure et de suivi des déchets alimentaires en kg et en € pour les restaurants
  • Création d’un parcours de formation concret des équipes de restauration pour appréhender, réduire ses déchets alimentaires et communiquer auprès de sa clientèle
  • Mobilisation d’une communauté de professionnels et l’implication dans des groupes de travail en France et à l’international.
  • Enfin, notre engagement dans le pacte avec deux objectifs principaux: participer à la quantification du gaspillage alimentaire dans la restauration commerciale mais aussi soutenir les professionnels dans la mise en œuvre d’actions de réduction via la formation initiale et continue.

Où en est-on aujourd’hui ?

11 restaurants ont déjà été accompagnés par Ma Planète Alimentaire et Betterfly Tourism en Bretagne et plusieurs sont dans les starting blocks. Objectifs, 20 participants d’ici à fin 2017 !

Au-delà de la Bretagne, d’autres restaurants ont souhaité tester la méthode et l’outil, comme le restaurant Barrière Le 85 à Enghien les Bains et le restaurant Madam Bla à Nantes. De nombreux territoires sont également en discussions pour suivre le mouvement. Nous souhaitons d’ailleurs poursuivre l’initiative à Nantes avec des restaurateurs et acteurs du territoire.

A suivre donc !

Quelles sont les premières tendances de résultats ?

Avec une cuisine dite "faite maison" (travail essentiellement à partir de denrées brutes non transformées): 229 g sont jetés pour un coût de 1.94 € par client. Ce qui représente à l'année 3,9 tonnes de biodéchets pour un coût matière de 33 300 € pour un établissement de 17 000 couverts. (*tous biodéchets confondus).

Des actions simples permettent de diminuer de 10 à 20 % le gaspillage alimentaire : ajustement des quantités commandées, conservation des produits, valorisation des produits, formation et sensibilisation du personnel,…

De nombreux salons et interventions sur le sujet

Nos équipes ont pu participer à divers événements et présenter nos projets ou faire avancer les travaux sur le sujet :

- Salons Prorestel, Climate Chance en 2016 et Equip Hotel 2016, où la démarche a été récompensée par le prix Innovation technologique du salon !

- 2 journées « Commerce et environnement » organisées par la CCI à Lorient le 02 octobre 2017 et prochainement à Rennes le 13 novembre 2017

- Universités du Tourisme Durable 2016 et 2017. Lors de l’édition 2017, nous avons pesé les déchets du retour assiette du déjeuner et proposé aux convives de deviner le poids des poubelles. Une bonne façon de sensibiliser de manière ludique et conviviale !

- Animation de la conférence sur les solutions pour gérer les déchets des hébergements touristiques au forum Initiative Tourisme organisé par la CC St-Gilles Croix de vie

Nous avons également été membre du Jury d’un concours en interne sur le thème du gaspillage alimentaire pour le groupe Barrière.

Et ce n’est pas fini !

Ma Planète Alimentaire et Betterfly Tourism interviendront lors de 2 tables rondes au salon Serbotel le lundi 23 octobre à 11h et mardi 24 octobre à 16h prochain sur la thématique des déchets et du gaspillage alimentaire. Nous participerons aussi au Tour de France du tourisme durable organisé par la CCI le 27 novembre à Rennes, avec un mot d’ordre : montrer que réduire ses déchets alimentaires c’est faire de la marge pour les restaurants, et cela de manière non négligeable.


Lancement de l'affichage environnemental des hôtels

Dans le cadre du Salon Mondial du Tourisme 2017, et de l’Année Internationale du Tourisme Durable pour le Développement , le déploiement de l’affichage environnemental a été officiellement présenté aux professionnels du tourisme, institutionnels et journalistes par les partenaires du dispositif et les premiers hôteliers engagés.

La conférence, animée par Edouard Fourdrin de l’ADEME et Hubert Vendeville de Betterfly Tourism,  a permis aux plus curieux de découvrir, ou de redécouvrir, les différentes facettes de ce beau projet, soutenu notamment par Le Ministère de l’Environnement de l’Energie et de la Mer.

Expérimenté depuis 2011, et sur la base du volontariat, l’affichage environnemental est une démarche concrète et complète répondant à une demande des hébergeurs qui souhaitent réduire leurs coûts et leurs impacts, tout en leur permettant de communiquer sur leurs performances environnementales.

D’après la représentante du Ministère de l’Environnement, Alexandra Bonnet, l’affichage environnemental est un moyen de voir émerger de nouvelles normes sociales orientées vers le tourisme durable.

En effet, l’ensemble des porteurs de projets perçoivent l’affichage comme un outil de changement des pratiques de consommation touristiques et permettra, d’après Roland Marion de l’ADEME, d’éveiller la conscience des consommateurs pour avoir un impact positif sur l’environnement, notamment dans le choix de son hôtel.

Compte tenu de l’envergure du projet, Didier Chenet, président du GNI, a souligné que ce n’était pas seulement un investissement financier et personnel  de la part du chef d’établissement, mais un réel travail d’équipe qui devait être engagé au profit de l’optimisation des consommations et de l’engagement durable de l’entreprise.

Le GNI, considère l’importance d’intégrer ces nouvelles « normes volontaires » au secteur et est prêt à porter la bonne parole dans les CFA, afin de sensibiliser en amont les plus jeunes et les nouveaux entrants dans le métier.

En complément, Roland Héguy, président de l’UMIH, a souligné l’engagement des adhérents sur certaines régions, comme l’UMIH Corse qui déploie auprès de 10 hôtels par an l’étiquetage environnemental. Cette démarche s’accompagne également de diffusion de guides de bonnes pratiques sur la réduction des gaspillages (guides publiés par l’UMIH au niveau national).

Pour les parties prenantes, la démarche ne serait pas complète sans une « information fiable, crédible, complète et juste, délivrée aux consommateurs », comme indiqué par Alexandra Bonnet.

Le visuel et le graphisme de l’étiquette environnementale jouent donc un rôle déterminant dans cette transparence attendue.

Validé par le Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer et l’ADEME, Hubert Vendeville, président de Betterfly Tourism, revient sur le format conçu pour le secteur hôtelier:

  •  La partie  gauche présente la note de l’hôtel, allant de A à E,  évaluation délivrée suite à l’audit effectué par Betterfly Tourism. La note ne doit pas être considérée « comme une fin mais comme un moyen » de situer son impact environnemental et de suivre l’évolution dans le temps de sa performance. La note finale est une note agrégée sur le modèle des étiquettes énergétiques, bien connues des consommateurs.
  • La partie droite de l’étiquette fournit les caractéristiques chiffrées de l’impact associé à la nuit d’hôtel.

On y retrouve les informations plus scientifiques sur les émissions de gaz à effet de serre, la consommation d’eau, de ressources et le pourcentage de produits biologiques et écologiques utilisés.

Cette partie montre la robustesse et la justesse des informations.

Pour Franck Gervasoni , directeur de l’Hôtel de France  (38): « la note est secondaire, ce qui importe c’est la transparence vis-à-vis du client et d’engager la discussion avec lui ».

En effet, cette information n’est intéressante que si elle est accessible au client. C’est la mission que s’est donnée Réservation en Direct, partenaire du projet de déploiement, qui permet aux hôtels de se référencer à travers le site Fairbooking, site de réservation sans commission, qui présente environ 10% du parc hôtelier en France. Pascal Droux, président de Réservation en Direct précise : « l’objectif pour FairBooking est de mettre à disposition du consommateur un moteur de recherche vert, ayant comme moteur de classement l’étiquette environnementale, une première mondiale et une différentiation forte pour les hôtels et pour le site FairBooking.com».

Interrogé sur l’expérience vécue au cours du projet, Romain Méthivier, directeur de l’hôtel Barrière Le Normandy Deauville, expliquait que malgré les standards de qualité qu’il doit respecter dans son hôtel  5*, il est possible d’engager une vrai démarche durable et éco responsable.

L’étiquetage a permis de mettre en lumière des points auxquels les établissements Barrière n'avaient pas formalisé d’action, comme des températures trop élevées dans les chambres, ou des pertes d'énergie au niveau du chauffage. Le groupe Barrière a également annoncé l'engagement de 2 autres hôtels, Hôtel Barrière Le Majestic et Hôtel Barrière Ribeauvillé, portant à 4 les établissements Barrière dans le projet

De son côté, Philipe Pain a présenté l’engagement de son établissement Le Royal Hôtel dans le projet et les démarches qu’il a dû suivre pour obtenir son étiquette dotée de la note B. Les actions identifiées lors de la visite de Betterfly Tourism lui permettraient  d’économiser environ 10 000 € par an. Philippe Pain a également mis en avant la simplicité du logiciel utilisé, Winggy® que l’hôtelier utilisera pour mettre à jour son étiquette pendant 3 ans.

Ces nouvelles habitudes se substitueront aux anciennes pratiques, et permettront une forte réduction des impacts et une meilleure maîtrise de ses coûts, telles que cités par les hôteliers : installer des réducteurs de débit d'eau, former ses équipes aux bonnes pratiques, préférer les produits locaux ou encore les produits d'entretien écologiques, réduire la température de chauffage de certaines pièces, etc.

Nous pouvons être fiers de l’adéquation de l’ensemble des partenaires à l’affichage environnemental. Il est rare de voir lors du lancement d’un projet une telle fédération d’acteurs, gage, nous l’espérons, d’un futur déploiement massif pour le secteur.